mercredi 19 août 2009

Qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Dans ma petite tête comme toujours se posent des milliers de questions sur moi, sur les autres, sur tout et rien et souvent n'importe quoi ;)

Et comme j'ai juste un peu envie d'écrire , je resterai juste sur cette question: qu'est-ce qui nous empêche d'être soi?

Oui pourquoi parfois on refuse de pleinement faire, dire ce que l'on voudrait? Est-ce forcément en fonction de ce que les autres pourraient penser de nous? Ou ce que nous projetons sur ce que nous croyons que les autres pourraient penser de nous? Sur l'hypothèse des conséquences possibles? N'est-ce pas plutôt nous qui sommes perpétuellement en train de nous juger par rapport aux croyances que nous avons acquises, parfois bien malgré nous, et sur nous-mêmes?

Et quand bien même cela serait un mélange de tout ça , qu'est-ce qui nous ferait mal tout au fond dans ce que les autres pourraient penser ou nous renvoyer de nous?
Je pense que selon notre vécu cela peut être une peur de l'abandon, une estime de soi qui se construit plus dans le regard des autres que dans le notre, ou tant d'autres choses encore.
Mais je n'ai aucune réponse, ou du moins aucune figée, je lance juste toutes ces questions en vrac parce que le questionnement fait parti du cheminement sur notre pensée et la conscience de notre être.

Bien sur qu'il ne faut pas toujours penser qu'à soi dans chacun de ses actes et il faut aussi savoir que leur impact peut influer sur les autres. Mais jusqu'à quel point ces autres doivent rentrer en ligne de compte dans la manière de vivre notre vie? Où sont les limites entre la prise de conscience de soi et la place que l'on accorde aux autres et celle que l'on doit se donner et qu'on a le droit de prendre?

Si je dis tout ça, ce n'est peut-être pas tant pour trouver des réponses même si je ne les rejette pas, mais c'est sans doute parce qu'au plus profond de moi, et par rapport à ma propre expérience, ma personnalité et ma sensibilité, ça me fait mal et me met en colère de voir des personnes qui se renient et qui peuvent être amenée à se détruire quand elles prennent conscience de ce reniement et tant qu'elles n'arrivent plus à savoir comment apprendre puis être elles-mêmes.
Peut-être parce que ça me ramène à beaucoup de choses intérieures, vécues et non dépassées et que j'avais juste besoin et envie d'en parler.

Parfois je dirai que quand on a mal aux autres c'est aussi parce qu'on a mal à soi et que leur douleur nous ramène à quelque chose de nous-même. Alors parfois on le rejette, on juge, pour ne pas se laisser atteindre, et puis quand on y arrive on l'accepte, on dépasse le jugement, on se détache , on ne rajoute pas les douleurs des autres aux siennes, on va au delà et on rentre dans la compréhension et l'écoute. Mais parce qu'il faut faire face à tous ces démons et à toute notre imperfection, à tout ce qu'on ne veut pas voir ou accepter de soi, toutes les pensées et réactions qu'on peut se défendre d'avoir mais qui sont là malgré tout, pour toutes ces raisons là, que c'est difficile parfois d'être pleinement à l'écoute de soi et des autres! Mais quelle satisfaction quand on y arrive! :)

2 commentaires:

  1. Si il n'y a pas de vraies réponses, les questions sont pertinentes. Je dirai que l'on devient ce que notre passé a forgé, tout comme tout ce qui compose la vie.
    A l'image d'une route que l'on choisit de prendre dans un sens ou dans l'autre durant 10 ans: si l'on veut rejoindre l'opposé, il faudra 20 ans.
    A l'image de la valeur d'une épée forgée par un piètre tailleur ou celle taillée par une une légende : le fer peut être le même, mais leur destin est différent.
    Je dirai que le temps fait de nous ce que nous sommes et nous, nous courons après ce que nous aurions voulu être: une fiction faite d'envies parfois non négociables.
    Il ne reste qu'à assumer notre état, avec un sourire conscient...

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  2. En fait j'ai pas grand chose à répondre pour l'instant du moins ;)

    Ca revient sans doute à s'assumer oui.

    Pour moi du coup on ne coure pas après l'opposé, on cherche juste à être pleinement en accord avec ce que l'on est, sans toujours faire en fonction des autres ou de nos propres croyances.

    Je m'emmêle un peu là, mais je pense que ça se résume à la quête de soi: s'assumer en continuant à évoluer.

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