La Féline
Subtiles miaulements au creux de l'oreille
Un regard perçant me surveille
Par un matin aux timides rayons de soleil
Fière, la féline me sort de mon sommeil
Frottant son doux museau contre mon front
Elle dodeline murmurant ses ronrons
Musique teintée de multiples tons
Grâce virtuose de cette chanson
Admirant la beauté de sa parure
Ma main se glissa sans sa fourrure
Caressant les douces formes de ses cambrures
Et ne craignant nullement ses griffures
Quand subitement se faufilant hors de portée
L'indomptable se mit à trotinner
Acrobate et équilibriste née
Comme sur un fil elle se mit à marcher
Fière d'avoir accompli cet acte de délinquant
Se déhanchant en provoquant
Elle regagna sa couche nonchalemment
Prête à replonger dans un sommeil d'au moins mille ans...
12/01/2012